Denis Grozdanovitch et Béatrice Fontanel invités de Paroles d'Encre

Publié le par François Guerrier

Prochain événement de l'Association littéraire Paroles d’Encre, jeudi 30 avril à 20h45 à l'Auditorium du Lycée Blanche de Castille (1 Avenue de la Bretèche au Chesnay).

Sujets du jour :
« L’art difficile de ne presque rien faire » de Denis Grozdanovitch et  « L’homme barbelé » de Béatrice Fontanel

L’art difficile de ne presque rien faire » Denis GrozdanovitchDenis Grozdanovitch, jeune prodige de la terre battue, champion de France junior de tennis en 1963, à qui on prédisait une brillante carrière et même une victoire à Roland-Garros. Peu enclin au combat, jusqu’au-boutisme, de la terre battue, il laissa à d’autres les victoires des grands tournois. Il devint champion de France de squash et grand spécialiste du jeu de paume. En continuant d’écrire depuis l’âge de quinze ans sur des petits carnets noirs, des phrases, des petits textes, des considérations sur la vie.

Il publie en 2002, « Petit traité de désinvolture », au moment où la mode de l’autofiction battait son plein. Ce livre révéla au grand public, un écrivain épicurien, épris de beauté, de liberté et de philosophie. Il récidiva avec « Rêveurs et nageurs » en 2005, « De l’art de prendre la balle au bond » en 2007, suivit d’un petit dictionnaire à sa manière « Le petit Grozda, les merveilles oubliées du Littré » en 2007.
Aujourd’hui avec « L’art difficile de ne presque rien faire », Denis Grozdanovitch, nous montre l’art de la jouissance de l’instant, « Ce presque rien », vanté par le philosophe Jankélévitch, qui permet de vivre pleinement chaque moment et de transformer les petites choses de la vie en un paradis sur terre. L’auteur  nous dit que l’on peut-être totalement dans le monde d’aujourd’hui sans tomber dans l’effervescence et la fébrilité de la société contemporaine.
Les quelques titres de chapitres cités ici, en disent long : « Plus tard c’est définitivement maintenant », « Le vieux petit temps », « Plus ça change moins ça change », « Les écureuils se sentent-ils coupables ? ».
Denis Grozdanovitch, est un dilettante adepte de la lenteur, de la contemplation, de la littérature anglaise d’humour et de la sagesse chinoise. Ces grands littérateurs sont Fargue, Cingria, Montaigne et particulièrement Blaise Cendrars.
« L’art difficile de ne presque rien faire » est un véritable bijou, littéraire. A consommer sans modération.
       
Béatrice Fontanel L’homme barbelé Béatrice Fontanel  auteur d’une soixantaine d’ouvrages destinés la plupart à la jeunesse, vient de publier son premier roman, « L’homme barbelé ». Le personnage de Ferdinand va peu à peu prendre tout la place. Qui est cet homme, héros de la première guerre mondiale, résistant sous l’occupation ? Lorsqu’il est arrêté par la gestapo ? Un de ses fils dit « Enfin une journée tranquille. » Ce Ferdinand Bouvier n’a jamais parlé de la guerre, ni de lui même. Il a été un mari et un père très dur et un homme mutique. Ce mutisme s’est étendu à toute sa famille et dans ce livre les enfants se confessent peu, laissant aux documents et à quelques témoignages lointains la vérité du récit. Béatrice Fontanel , à simplement raconté la vie d’un de ses aïeux sans fioritures ni lyrisme. L’auteur raconte ses recherches, ses reconstitutions, ses journées passées à s’approcher le plus de la vérité de cette vie.
A la fin du livre la famille part, sur les bords du Danube, sur les traces de l’aïeul disparu en 1945.
Avec « L’homme barbelé », pour son premier roman, Béatrice Fontanel , nous donne un livre rempli de trouble, de contradictions et d’humanité. Despote et héros, Ferdinand fut un homme traumatisé par une guerre qui a laissé des traces durant tout le XXième siècle.

Entrée libre :adhérents de l’Association, lycéens et professeurs du Lycée     
Entrée : 8€ par personne – 12€ par couple
Renseignements et réservation : 01.39.53.55.08 ou parolesdencre@wanadoo.fr
 

Publié dans Culture

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article